Calvitie : mieux la comprendre pour mieux l’affronter

Homme sans cheveu assumant sa calvitie

Saviez-vous que, au cours de sa vie, près d’un Français sur sept est touché par la calvitie ? Un problème majeur qui n’épargne ni les hommes, ni les femmes et qui peut intervenir à tout âge, à partir de l’adolescence. En milieu médical, la calvitie est connue sous le nom d’alopécie. Elle est liée à un nombre de facteurs divers : génétique, activité anormale d’hormones, rythme de vie… voici tout ce dont vous avez besoin de savoir sur la calvitie pour mieux la comprendre et mieux l’affronter.

Calvitie : de quoi parle-t-on exactement ?

La calvitie est une maladie qui se caractérise principalement par la disparition des cheveux sur le cuir chevelu au cours du temps. Ces derniers peuvent disparaître de manière partielle ou totale. La calvitie touche aussi bien les hommes (surtout entre 30 et 50 ans), mais n’épargne pas non plus les femmes. Il faut savoir que l’on distingue plusieurs types d’alopécie. Les sept types d’alopécie sont :

  • L’alopécie androgénétique
  • L’alopécie héréditaire
  • L’alopécie précoce
  • L’alopécie diffuse
  • L’alopécie saisonnière
  • La calvitie de traction
  • La calvitie naissante

Voici ce qu’il convient de savoir sur chacune des alopécies mentionnées ci-dessus :

L’alopécie androgénétique, autrefois appelé séborrhéique, consiste en la perte anormale de cheveux chez l’homme et la femme, provoquant des dégarnissements d’importance variable, au sommet du cuir chevelu. Le phénomène « androgénétique » est lié à la réceptivité des hormones mâles des racines des cheveux ainsi qu’à des facteurs génétiques.

L’alopécie héréditaire est transmise par la mère ou le père à l’enfant via les gènes. L’alopécie héréditaire est d’ailleurs la principale cause de calvitie à l’heure actuelle.

L’alopécie précoce concerne les jeunes adolescents de 14 à 17 ans. Elle se caractérise par un début de calvitie au niveau des golfes frontaux, des tempes ou du front.

L’alopécie diffuse, également appelée « effluvium » est caractérisée par un cuir chevelu dégarni.

La calvitie saisonnière intervient essentiellement à la mi-saison, notamment en automne au printemps. Elle est liée à la capacité de l’organisme à s’adapter et peut être également favorisée par des causes externes ou internes de type grossesse ou fatigue ou encore au stress.

La calvitie de traction, également appelé « alopécie de chignon » est caractérisée par des cheveux qui se rétractent petit à petit au niveau de la partie post frontale. Elle est essentiellement due aux coiffures qui maintiennent des cheveux en arrière comme les queues de cheval les chignons très serrés.

La calvitie naissante atteint particulièrement les tempes ainsi que l’arrière du crâne.

Quelles sont les causes de la calvitie ?

Il n’y a pas une seule et même unique cause liée à la calvitie. Cette dernière peut être entraînée par un nombre de facteurs externes ou internes, les principaux étant :

  • Le stress
  • La fatigue
  • Les hormones mâles
  • Une carence en fer
  • Les facteurs héréditaires
  • La testostérone

Le stress agit principalement sur l’hypophyse, une glande qui produit des androgènes. Il est favorisé par des événements brutaux ou répétés, personnels ou professionnels et peut être l’une des raisons liées à la calvitie.

La fatigue, allant jusqu’à l’asthénie, c’est-à-dire la fatigue excessive, peut causer la perte de cheveux. La fatigue affaiblit l’organisme qui n’est plus en mesure de produire des cheveux de manière normale, en raison de ses conséquences sur la sécrétion des hormones et sur leur synthèse, ainsi que sur la circulation sanguine.

Les hormones mâles peuvent être à l’origine d’un surplus de cheveux, notamment lorsqu’elles sont combinées à l’enzyme a-réductase. Les seules hormones pouvant venir à bout des forces négatives de ces hormones mâles au niveau du cuir chevelu sont les œstrogènes, c’est-à-dire des hormones féminines.

Une carence en fer engendre la chute des cheveux, le fer étant très important pour le renforcement des globules rouges qui fournissent l’oxygène dont ont besoin les tissus qui fabriquent les cheveux. Une carence en fer est estimée à partir de moins de 40 mg par litre de sang dans l’organisme.

Les facteurs héréditaires sont une cause très commune en matière de calvitie et notamment de pelade chez l’homme.

Quand peut-on être victime de calvitie ?

Bien qu’il n’y ait pas de règles strictes en matière d’âge, selon les facteurs inhérents à la calvitie, tout être humain peut perdre ses cheveux dès l’adolescence, c’est-à-dire à partir de 14 ans. Cela concerne essentiellement les garçons. Chez les femmes, à partir de 35 ans, on peut observer une diminution d’un nombre plus important de cheveux au quotidien. Les statistiques indiquent que jusqu’à l’âge de 20 ans, deux personnes sur 10 sont potentiellement sujettes à une calvitie, les chiffres progressant jusqu’à un sur trois jusqu’à l’âge de 30 ans puis quatre personnes sur 10 jusqu’à 40 ans et une personne sur deux à 50 ans.

Quels sont les symptômes de la calvitie ?

Que l’on soit un homme ou une femme, l’alopécie agie de manière similaire : une diminution de la masse de cheveux sur la tête et une perte de cheveux en forme de cercles, essentiellement sur les fronts et les tempes avec une progression sur les golfes frontaux puis un dégarnissement vers le haut du crâne jusqu’au sommet de la tête. Chez la femme, la chute de cheveux peut-être diffuse et l’on peut observer la raie du milieu s’élargir.

Les parties de la tête plus sujettes que d’autres à être atteintes de calvitie sont :

  • Chez les hommes : les golfes frontaux, les tempes et le front. Le vertex tend à s’éclaircir progressivement
  • Chez les femmes : le front essentiellement

Pour mieux comprendre la manière dont évolue la calvitie, il est important de comprendre et d’étudier l’échelle de Norwood, utilisée pour présenter les différentes phases de la calvitie, de I à VII.

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